About Me Press kit 6 Questions @ La Grande Dépression

Didier Lestrade est un journaliste et un écrivain français. Connu pour son activisme dans “le droit à la fierté des minorités”, il s’est également investi dans la lutte contre le Sida en co-fondant Act-Up. Didier a aujourd’hui 50 ans et a au moins 30 années de clubbing derrière lui. Il a raconté la Disco et la House au travers de chroniques qu’il a pu écrire dans divers magazines. Son nouveau livre « Chroniques du dance floor » compile ses papiers écrits dans le journal Libération entre 1988 et 1999. Il retrace ainsi l’histoire de la House music qui est passée de l’underground au mainstream, et traite des capacités salvatrice de la dance music et du mercantilisme qui a eu raison de l’idéologie du mouvement. Didier Lestrade a beau s’être retiré à la campagne, tous ses combats continuent. Entre deux silences, il a accepté de répondre au questionnaire de la Grande Dépression. Et nous l’en remercions.

Quel est le morceau où vous aimez noyer votre chagrin ?

Je n’ai jamais ce qu’on appelle du “chagrin”, mais si ça m’arrive à nouveau, j’irai directement vers “Two Hearts” de Stephanie Mills et Teddy Pendergrass.

La dernière fois que j’ai pleuré ?

Don’t remember car ça m’arrive souvent devant la télé et au cinéma, je suis très bon public et dès qu’il y a une histoire d’amour qui finit bien, I’m all for it, et je pleure surtout quand la scène du baiser est bien faite car quand c’est joli, ça brise le coeur tellement on est content.

La déprime est-elle source de création ?

Oui, bien, sûr, c’est physiologique, on est mal, on est triste, on est suicidaire, c’est un sentiment qui appelle l’expression. Still, moi je ne fonctionne pas comme ça, j’écris le mieux quand je suis content, peinard dans un train par exemple. Mais toutes les belles musiques viennent de la douleur.

Mon artiste dépressif préféré ?

Jimmy Scott.

Un film qui vous donne le bourdon à chaque fois ?

“Barry Lindon” de Kubrick. Je sais pas, c’est tellement pervers comme film !

La chanson ou l’artiste qui est un phare en cas de déprime ?

Maintenant, c’est le folk qui me fait du bien, Veneer surtout, Bon Iver. Avant c’était “This Time” de Chante Moore mais je l’ai tellement usé, et le disque est toujours aussi puissant sur moi que je ne l’écoute plus, je m’empêche, je le garde pour les très grandes occasions !

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