Porno Arabesque

de Chris Ward (Raging Stallion, 2006)

Cast : Huessein, Remy Delaine, Françis Sagat, Manuel Torres, Sarib, Cory Koons, Colin West, Ivan Andros, Joey Milano, Dario Granada, Joey Russo, JC, Michael Soldier, Brendan Austen, Marco Montana, Bryce Pierce, Simon Cox, Jeff Allen.

Un double DVD qui crie « I’m a true classic » ! dès qu’on l’ouvre. For real. Je pense que c’est avec ce film, en 2005, que Raging Stallion a vraiment fait comprendre que ce studio était parti pour entrer dans l’histoire du porno et renverser plus ou moins ce qui avait été fait auparavant.

Ce n’est pas tant l’histoire exotique, les décors plutôt groovy à base de tapis d’orient et de lampes à huile magiques, même certains footages en noir et blanc datant de l’époque du cinéma muet, « Arabesque » est un film phare qui se moque de la catégorie 5 étoiles (as in *****). C’est un film qui dit : « Si vous devenez acheter un film porno, que ce soit moi ». Il faut rappeler que le film a rafflé je ne sais pas combien de prix aux Brabbys et GayVN Awards.

« Arabesque » entérine, bien sûr, la nouvelle fascination des gays Américains pour les Arabes. Les années 90 étaient celles des Blacks et des Latinos, les années 2000 sont celles des Libanais, Maghrébins et Iraniens qui sont si populaires aux USA, surtout quand Bush s’est mis en tête de les mettre dans l’axe du mal. Les gays, en masse, se sont tournés vers eux pour en faire les nouveaux sex symboles. Ce film est donc à la glore d’Huessein, mon acteur porno préféré depuis 5 ans, un petit clone poilu allemand d’origine turque.

En tout, il apparaît dans 5 scènes, ce qui est assez rare pour n’importe quelle production. Ce qu’il veut dire qu’il jouit 5 fois. C’est un Best of, quoi. Dans « Arabesque », il a le look pas rasé, mais les poils du corps ont été juste un peu groomés et ses cheveux ont une coupe assez clean. Comme on est supposés être en Arabie, il transpire beaucoup, mais ça n’a rien à voir, Huessein transpire toujours beaucoup. Il encule Colin West, Sarib, Juan Carlos. Tout ça à la suite dans le disc 1.

Rémy Delaine baise avec Cory Koons (joli nom) et il est particulièrement beau dans ce film, bien qu’il ne s’est pas encore épanoui comme dans certains films de Raging qui viendront plus tard. Chris Ward peaufine ensuite le contenu du film en offrant une séquence soli de Manuel Torres, pratiquement un des meilleurs acteurs pornos de l’équipe Raging. Il y a beaucoup de gens qui le considèrent comme un mec à part, toujours efficace, avec une gueule complètement hétéro, de trés beaux poils sur les pecs et le ventre, une bite non circoncise super confortable. Très bel orgasme avec une goutte de sperme qui tombe sur la vitre protégeant la caméra. Suit une scène qu’on a un peu tendance à sauter. Le problème avec ces films où il y a trop de scènes géniales, c’est qu’on finit forcément par en sauter certaines.

Ensuite, une scène d’anthologie entre Huessein et François Sagat. Le décor montre un patio, sûrement au premier étage de la maison hollywoodienne qui a accueilli le tournage, une fausse lune dehors, et les deux commencent par s’asperger d’eau pour se raffraîchir. Un Huessein mouillé est encore plus irrésistible qu’un Huessein sec ! Ce qui est génial avec lui, c’est qu’il bande toujours. Certains disent : « Ouais, mais il n’a pas une jolie bite ». Let me check on this. À ce niveau de virilité, et surtout pour un homme relativement petit, on s’en branle si sa bite n’est pas énorme. Elle est dure, tout le temps, et ça me suffit. Ce mec est un rider. Il sait sucer, il sait fister, il sait tout faire. Chris Ward filme Huessein et Sagat comme si c’était une scène d’amour. Le sexe est frontal, mais il est respectueux. François pourrait être plus excité, mais il a souvent cette distance par rapport à ce qu’il fait, ce qui ne l’empêche pas d’avoir des orgasmes impressionnants, de très beaux jets de foutre. Huessein lui, jouit en poussant ces cris étouffés qui sont les siens, on le voit bien en entier, je suis content.

On croit alors qu’on est arrivé à la fin du premier DVD ? Non, il y a 14 acteurs dans ce film, il faut bien les caser ! Remy Delaine rempile avec Ivan Andros, toujours reliable, un mec qui ne déçoit jamais : la preuve, son éjac est vraiment waou !. Et il y a encore une scène géniale, un group sex avec Huessein (encore !), François Sagat (super !), Manuel Torres (all right !). More orgasms for everybody.

Très intrigués, on met impatiemment alors le deuxième DVD dans la machine, espérant quelques scènes bonus ou au moins des surprises. Et là, c’est une déception réelle. À part un chapitre « Behind the senes » qui est intéressant parce qu’il révèle de vraies infos sur le film, l’autre bonus consiste en deux folles (Tim Valenti et Sister Roma) qui se promènent sur le set et posent des questions un peu idiotes à tout le monde. Non, je suis nasty, ils sont tout à fait adorables tous les deux. C’est de la jalousie de ma part. Surtout que c’est le seul moment de la carrière d’Huessein où on le voit parler. On apprend alors qu’il a fait des films de partouzes hétéros en Allemagne, ce qui donne envie, même s’il admet lui-même que « c’était pas si génial ». Le mec parle super bien anglais, my heart is melting.

And that’s a wrap. En fait, tout ce passe dans le disc 1, mais ce film est tellement efficace, dans le sens d’une simplicité qui satisfait toujours. On revient toujours vers « Arabesque » comme un fuck buddy fidèle, toujours excité, qui ne vieillit pas, qui vous connaît.

SAFE

Photos

Raging Stallion

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