de John Bruno (Falcon, 2010)

Cast : Brandon Lewis, Rod Daily, Parker London, Topher DiMaggio, Tucker Scott, AJ Irons, Robert Axel, Jake Austin

Il est de bon ton de dire que Falcon a perdu son mojo érotique. Il y en a même qui prennent le studio pour cible principale du « body fascism ». Il y a du vrai, bien sûr, car Falcon a poussé plus qu’aucun autre studio la frénésie de l’uniformisation des looks. Il y a un « corps Falcon », une anatomie particulière, avec tous ces muscles épilés, surtout dans les années 90. Ils sont même connus pour avoir obligé presque tous leurs acteurs à porter des briefs Calvin Klein – et ils continuent. Mais perdre l’efficacité érotique, il faut faire attention à ce qu’on dit. Malgré une période difficile pour tous les studios majeurs, Falcon parvient toujours à sortir des films qui vous font dire waouuuu.

Quand vous recevez « Dripping Wet 3 », vous vous dites OK, encore un film de piscines californiennes. Le mec de la cover, Topher DiMaggio, a l’air trop jeune mais au dos, vous remarquez quelques mecs que vous aimez. Mais vous êtes suspicieux. Après tout, c’est le troisième volume de la série et ils ont même créé un logo pour cette édition. Et vous êtes obligé de reconnaître plus tard que ce film vous a collé du début à la fin. Les 5 scènes sont très efficaces, pour des raisons différentes, soit parce que le mec actif est très excitant, soit le mec passif est très excitant et les positions sont exactement celles que vous voulez.

L’idée de ces chroniques, c’est de ne pas être grossier tout en parlant franchement des choses du porno. Dans la catégorie fims-pornos-gays-qui-se-passent-autour-de-l’immense-piscine-bleue-avec-le-jardin-tout-autour-et-des-palmiers-et-des-fleurs, je m’y connais. Tous les studios ou presque (Raging ne fait pas ça) ont produit des séries ou des productions semi-aquatiques. Hot House a XX, Colt en a fait plein. Dans un sens, ces films sont les équivalents des films porno hétéros autour de piscines qui font rêver les gens dans un délire de sexe pour millionnaires. Ce ne sont pas des petites piscines. Ce sont des piscines immense.

Première scène avec Parker London et Jake Austin, dans un écrin californien avec ces collines au loin et un soleil qui tape. Parker est ce mec très hétéro looking qui a un tatoo sur tout le bras gauche qui arrive jusqu’à ses phalanges et c’’est con, la majeure partie du temps, il est filmé de l’autre côté. Jake est un petit brun excité passif et la partie des blow jobs où Parker fait le travail, avec sa main tatouée qui tient la bite de l’autre, c’est vraiment bien. Même le rimming est bien fait ici. Il encule Jake sur le bord de la piscine, il y a des réflecteurs parout et même des plans frontaux. Trois positions plus tard, vous vous demandez toujours comment aurait été cette scène d’intro avec le bras gauche tattoué de Parker plus visible, mais vous avez été déjà envouté par son côté hétéro et le casting commence bien.

Deuxième scène avec Topher DiMaggio (boring but good top) et AJ Irons que j’ai toujours aimé dans le style white trash californien. Pendant les pipes on entend des tourterelles qui chantent dans le jardin et ce n’est pas le son que l’on entend sur Youtube. Bon rimming, belle scène d’orgasme avec Topher qui a beaucoup de sperme.

Un truc drôle arrive ensuite. On trouve Brandon Lewis et Tucker Scott, ce dernier un peu riquiqui pour Falcon mais on comprend pourquoi il a été choisi dès le premier moment où il s’assoit sur Brandon. Lui, c’est le jock next door qu’on voit même mieux dans ces films de twinkies californien comme "Layover Los Angeles Part 3" de Falcon justement, où il n’est pas rasé. Ici il l’est (boooo) mais sa bite est toujours aussi dure. Il a un truc pour lui, ce grand mec blond, comme un Tom Baron en plus banal.

Si vous n’êtes pas satisfait by now, c’est que vous avez une incompatibilité avec les films de piscine. Quand arrivent Robert Axel et Rod daily pour le final, you know you’ve been served. Robert est un black bodybuilder avec un cul si immense que le voir se faire rimmer avec cette petite rondelle au milieu, c’est comme si vous plissiez les yeux et que vous parveniez à visualiser Taïti. Et Rod Daily, well, le mec est la poupée Barbie des muscle queens, avec ce visage si dingue, cette bite fine recourbée, ce corps parfait. Là on est dans la lumière complète de la Californie, le sol blanc de la terrasse vous arrache les yeux, et voir ce grand black mastoc enculer Rod, puis se faire enculer, moi je dis enough. I surrender to the power !

SAFE