de Brian Mills (Titan Media, 2009)

Cast : François Sagat, Matthew Rush, Charly Diaz, David Dirdam, Luke Hass, C.J. Madison, JR Matthews, Brandon Monroe

So, Matthew Rush est parti de Falcon pour devenir une exclusivité Titan. C’est pas vraiment une grande surprise, même si Matthew semble avoir pris un ou deux kilos de muscles suplémentaires qui vont vraiment faire la différence entre énorme baudruche bodybuildée et mythe urbain gay. Le mec n’arrête pas de gonfler, un jour son ombre sera si grande qu’elle couvrira l’état de Californie.

Faire un duo Rush / Sagat n’est pas original non plus, mais il fallait le faire. Après tout, on peut déjà se demander si Sagat va rester longtemps chez Titan, peut-être est-il déjà décidé à quitter le porno, au moins pour quelque temps. Le film débute en extérieur, le gros SUV de Matthew est tombé en panne et ça justifie une séance de pipes et de baise. Tous les deux bandent vraiment très bien, comme d’habitude.

La scène suivante est déjà beaucoup plus intéressante, avec la découverte d’un nouvel acteur de Titan, David Birdam. Now, ce mec est vraiment bandant. Belle bite uncut légèrement courbée, bien foutu et une gueule pas rasée vraiment mec. En "partenariat" avec Charly Diaz, il se trouve avec un double de lui-même, plus dominateur. David se fait enculer, puis s’assoit sur Charly, pratiquement le meilleur moment du film. Mais rien de renversant. Comme les maisons de disques, les studios ont tendance à présenter progressivement leurs découvertes. Au début, on ne leur demande pas beaucoup.

Scene 3 révèle Brandon Monroe, un mec au look banal, à part qu’il a de jolis pecs poilus et une bite toujours gonflée, et loooooongue. En face de lui, Luke Hass va tirer tous les profits de la situation (comme on dit) et franchement, ce ne sont pas mes acteurs préférés, mais il faut voir comment Brandon est excité : à la fin de la scène de baise, il jouit deux fois, coup sur coup.

Un autre beau mec apparaît dans la quatrième scène : JR Matthews a signé un contrat exclusif pour Titan et, au début, on se demande pourquoi. OK le mec est une baraque de muscles, avec des poils rouquins, et PAS de tatouages. En face de lui, un clone comme on en produit 1000 par saison à Sitges, C.J. Madison, avec des tatouages à la con sur les bras. Quand JR jouit, son sperme fait un jet oblique qui atterrit sur son épaule gauche (et même plus loin), un délire de folle graphiste. Dans la pièce où ils sont, les repêchés de la scène 3 rappliquent. Et c’est là qu’on découvre le point faible de ce film de Titan : 8 acteurs seulement, 4 scènes. Même si c’est bien filmé, c’est un peu radin pour le prix d’un DVD. C’est le genre de produit qui donne raison à tous ceux qui piratent du porno gay. Même si on bénéficie d’une orgie à 4, c’est loin d’être extrême - et rappelez vous que c’est moi, le messager du sexe vanilla, qui le dit. Il y a quand même un truc qui vaut le détour (comme on dit), c’est le deuxième orgasme de JR Matthews. D’abord il se suce lui-même la bite, ce qui est rare pour un mec si bodybuildé. Il est debout, se penche en avant et parvient à se sucer super bien, il est même pas loin de s’offrir un deep throat.

Et voilà. Il y a bien sûr le bonus des cumshots, mais c’est la règle chez Titan. On en vient presque à considérer que la bande annonce de « Bad Conduct », le Titan à venir, est la vraie surprise de ce DVD. Peut vraiment mieux faire.

SAFE