Porno Massive

de John Rutherford (Colt, 2008)

Cast : Adam Champ, Mitch Branson, Ricky Parks, Emilio Esteban, Darin Hawk, Sky Woods, Mickey Gunz.

Quand on passe d’un studio normal et qu’on arrive chez Colt, on dirait que l’action passe au ralenti. On est dans un endroit de worship et les acteurs prennent énormément de temps pour tout, de manière à offrir une pleine satisfaction à ceux qui ont une excitation particulière (disons le déshabillement, ou les pipes, ou les poses de bodybuilder etc.). Si la scène n’est pas excitante, cela veut dire passer son temps à appuyer sur avance rapide, mai quand les acteurs sont bien choisis comme dans « Massive » (2008), c’est un avantage pas négligeable.

Comme son nom l’indique, ce film de John Rutherford offre plusieurs exemples de maoussitude - poilue en plus. Dans la ménagerie de Colt, on retrouve ici 3 acteurs de tête d’affiche : Mitch Branson, Adam Champ et Ricky Parks. Si on aime les mecs maousse, comme je disais, avec les plus beaux poils du monde sur des pecs énormes et des ventres presque encore plus beaux, this is the place to be.

Bonus intégral, il y a deux scènes avec Ricky Parks, une sorte de sur-américain poilu avec un visage si sexy qu’il suffit de le regarder pour jouir. C’est un mec qui ne baise pas très bien, avec une bite moyenne, mais sa plastique est 100% cow-boy hétéro qu’il suffit de le regarder pour devenir très idiote. C’est ce genre de salopard de pédé qui a la chance d’avoir un visage si hétéro qu’à la rigueur, il est plus hétéro que les hétéros quoi. Son premier duo ouvre le film avec Darin Hawk, lui même pas mal dans le genre clone sans poils mais avec une barbe polie.

Scène 2 voit c’te grosse bombasse de Skye Woods, un no-neck monster, et Mickey Gunz, lui aussi un énorme bibendum gay. Sur une terrasse entourée de graminées si belles qu’elles finissent par devenir une distraction à l’action porno, la lumière est optimale, à la Colt, sur un lit blanc en plein soleil. Attention aux yeux : il faudrait faire un article uniquement sur les réflecteurs de Colt ! Pour les amateurs d’énormes gays comme on les voit dans les Circuit parties, qui dansent sans bouger.

Scène 3 est un solo d’Emilio Estevan, un latino qui ressemble lui aussi à un gay qui va dans les circuit parties. Beau, y’a pas à dire, malgré un piercing à l’arcade gauche, un autre sous la bouche, un autre sur le nombril, un tattoo hideux sur l’épaule gauche qui est une ERREUR et un autre tatoo chinois immense sur la cuisse gauche. Mais le mec est une bombe malgré tout.

Scène 4 et le duo de Sky Woods et Ricky Parks dans une chambre avec un lit à colonnes vraiment cool, très Kristen Bjorn. C’est une scène très beauf gay, ils sont tellement énormes en tant que bodybuilder qu’ils ont du mal à trouver leur équilibre quand ils bougent sur le matelas. Encore du worship. Beaux orgasmes.

Et pour finir, John Rutherford nous balance le duo de la mort, qui justifie à lui seul l’achat du DVD : Adam Champ et Mitch Branson. Énormes, poilus, bruns. Ces mecs ont 3 terrains de football à la place des pecs. Des cuisses immenses. On peut jouir uniquement en les regardant s’embrasser ou se sucer les tétons. Je crois que c’est le seul film où ils sont ensemble. On n’arrête pas de passer de l’un à l’autre en pensant : « C’est lui que je préfère » et le plan d’après « Non c’est l’autre » et une minute après : « Non c’est lui en fait ». pfffff.

Quand John Rutherford a acheté Colt, il a quelques années, il a promis de garder la base de worshipers que Colt a fidélisée depuis… 40 ans. Tous ses films ne sont pas bons, mais il signe ici un grand moment Colt, du Colt moderne qui répond à toutes les exigences de la marque Colt. Des hommes outa this world, des plastiques hors du commun, une photographie démente et LE TEMPS d’apprécier ce film tel qu’il est : un interlude très lent qui nous permet de pénétrer dans une inimité masculine poussée à son paroxysme, tout en étant très très très respectueux des acteurs. This is gay love making, in a fantasy of course.

Amen, John Rutherford makes a 5 star flick with this foray into deep, big hairy chested world. Ricky Parks is all american beef and, well, that Adam Champ / Mitch Branson collusion deserves an Award.

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