Porno Nailed & Screwed

de Ben Leon & Andrew Rosen (Raging Stallion, 2009)

Cast : Junior Stellano, Cole Streets, Tristan Jaxx, Colton Steele, Luke Cassidy, RJ Danvers, Tristan Phoenix, David Taylor

It’s a keeper, comme ils disent ! Un DVD qu’on garde. Deux très bonnes scènes dont une qui louche vers l’anthologie puisqu’elle est tout simplement parfaite. Faire le coup de mettre ensemble trois mecs au sommet de leur travail comme Tristan Jaxx, Cole Streets qui fut une des révélations de l’année dernière et ce Colton Steele surexcité, poilu comme jamais, il fallait oser.

Pas la peine de radoter sur Tristan Jaxx, c’est un des rares acteurs que j’ai mis, pour l’instant, en mot clé, donc le mec me rend toujours un peu maboule. On dirait parfois qu’il se fait chier, mais il est là avec une gaule pas possible, ces lèvres qui pendent comme s’il allait baver, un peu teubé mais quand il s’agit de jouir, ça va toujours percuter le réflecteur de lumière à l’opposé du studio. Cole Streets, ben c’est un des plus beaux torses et ventres poilu de la fin de la décennie, une gueule de retardé irlandais, et un actif qui ne dit jamais pardon. Et Colton steele, quelle poupée passive dans le genre. Ici, il finit par s’assoir successivement sur Cole, puis Tristan, puis Cole puis Tristan (je résume) et son visage est complètement génial, il a des poils qui poussent partout, ça serait intéressant de voir ce qui se passe dans ses narines (rires).

La deuxième scène qui frise le problème cardiaque, c’est celle de la fin, avec Juinor Stellano et ce salopard de RJ Danvers. Dès le début, on sait que Junior va être bon, on arrive pas à discerner ce qui est vraiment italien chez lui ou ce qui est tout simplement universel. Quand on descend de ses pecs et qu’on arrive juste en-dessous, là où son ventre est presque imberbe, il y a un tel contraste de matière qu’il faut appeler Roger Rabbit pour qu’il nous certifie que le mec n’est pas un toon. Scène vraiment chaude, en tout cas moi j’y résiste pas et je vois pas pourquoi je me gênerais d’ailleurs.

Le reste du film n’est pas si bancal non plus. On a beau se poser toujours la question de l’intérêt de David Taylor, cette énorme chose mi folle, mi maousse, en plissant les yeux, son duo avec RJ Danvers does work, on ne sait pas pourquoi et c’est sûrement à mettre au crédit des réalisateurs.

Bien sûr, ce film frise la catégorie prestigieuse du classique car il y a un défaut : il y a une scène de twinks ici, assez mal placée quand on considère que tout le reste du DVD, c’est le festival de la fourrure. Luke Cassidy est mignon, il baise bien, mais épargnez-moi Tristan Phoenix, j’en voudrais même pas dans le vraie vie, j’te jure.

SAFE

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