Porno Stroke

de Gavin Lowe (Raging Stallion Studios, 2008)

Cast : Roney Faria, Haio Felipe, Renzo, Leo Passos, Brian, Marc, Patrick Leone, Roger, Tony Fernandes.

Vous savez quand vous avez un DVD un peu faible. Vous le sentez venir, même s’il y a des beaux mecs sur la jaquette et god knows qu’on est pas difficiles. C’est tout le charme de ces films avec des brésiliens : les mecs sont vraiment beaux comme, well, au-delà de ce monde, mais il y a toujours une arnaque : soit les orgasmes sont mal filmés, soit le réa n’a pas compris quel est le meilleur atout de ses propres acteurs.

Un exemple typique dans ce film, avec cet acteur, Patrick Leone, dont le seul vrai avantage (OK, il a aussi une belle bite) est d’avoir des bras poilus super beaux. Ben, on les voit pas.

Raging a toutefois raison de ratisser large avec des films qui ne sont pas des productions Raging en tant que telles. Cela permet au studio de panacher les goûts, de ne pas tourner autour des mêmes modèles, et de diversifier le marché. Il y a une dizaine de mecs dans ce film qui est supposé être un porno de solos, mais la dernière scène montre 5 mecs en train de se branler ensemble donc on ne peut pas vraiment dire que c’est des solos, quoi. L’essence du solo, c’est d’être seul face à sa bite. Et donc de voir l’acteur jouir dans des pensées et des fantasmes qui sont les siens. Il se montre d’une manière très intime. Ici les mecs ne jouissent pas d’une manière très excitante, ce qui est sexy, c’est de les regarder, surtout. C’est un DVD de voyeur.

Et tous les mecs sont beaux, pratiquement. Mon préféré est Marcos, un type qui pourrait être Turc ou Syrien, avec de jolis poils sur les pecs et sur le ventre et une barbe classique, à la grecque. Il jouit bien, même s’il surjoue beaucoup, se mordant ses propres biceps, genre je vais te faire languir. L’autre star du DVD, c’est bien sûr Roger, un mec qu’on voit faire de la boxe et des abdos pendant la majeure partie de sa séquence. Le mec is to die for. Ne me dites pas qu’il a une bite qui n’est pas grosse, I don’t wanna hear it. Avec un corps pareil, pfff. Le seul truc c’est que son orgasme aurait dû être mis en valeur, le faire venir, créer un build-up. En fait, il jouit en deux secondes, car on ne nous montre pas ce qui s’est passé avant. Grrrrr.

La scène de branlette en cercle était presque foutue d’avance. Cinq mecs sont dans une piscine d’intérieur et se branlent, puis ils se finissent dans la chambre. Ils sont tous pas mal, enfin, le genre de mec que vous seriez très contents de voir passer devant vous, là, maintenant, tout de suite. Mais il ne faut pas être très malin pour voir que le réalisateur ne sait pas quel acteur mettre en valeur. Il passe de l’un à l’autre, sans se fixer vraiment. Et ça, c’est très énervant, quand on sent que le réa ne sait pas ce qu’il veut ! Les acteurs ne sont pas particulièrement excités les uns par les autres, on aurait pu très bien les séparer. Le seul truc qui est excitant, c’est l’idée de la brochette. Au moment de jouir, catastrophe, il n’y a pas de plan d’ensemble. C’est : on voit la bite d’abord, puis le visage. C’est tout. Seul Brian s’en sort, le dernier, et il sauve le DVD, dans les dernières secondes, comme si on était au football.

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Raging Stallion

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