Porno The Visitor

De Tony Dimarco (Raging Stallion, 2009)

Cast : Logan McCree, Junior Stellano Bruno Bond, David Taylor, Angelo Marconi, Austin Wilde, Cole Strets, Damian Rios, Lucky Daniels, Dominic Pacifico.

Une autre superproduction en deux DVDs de Raging Stallion réalisée par Tony Dimarco qui nous présente Logan McCree dans le personnage d’Epoc, un alien scientifique qui débarque sur terre pour étudier la sexualité masculine. Woaaa, on nous l’avait jamais faite celle-là.

Dès le début, on peut s’attendre à de nombreuses minutes perdues dans une intrigue qui n’intéresse personne (franchement...) et qui n’ajoute pas grand chose à une pornographie qui, selon moi, devrait se suffire à elle-même. Raging y croit beaucoup, avec deux pages de textes très denses pour expliquer le film scène par scène, au cas où on serait trop cons pour comprendre, ou si les journalistes et bloggeurs qui écrivent sur ce genre de films avaient vraiment besoin qu’on leur dise : « Alors là tu vois, Logan est vraiment dans une position de voyeur face à six mecs qui baisent à côté de lui depuis un quart d’heure ». Il y a des trucs super drôles aussi, comme une page de réglage sur le DVD où on vous propose de programmer la musique sur 3 niveaux : normal, bas, ou pas de musique du tout. J’ai choisi pas de musique du tout.

« The Visitor » est un bon film, grâce, entre autres, à un solide bonus de solo par Junior Stellano, la révélation du film, un mec tellement sexe qu’ils lui ont foutu un miroir pour qu’on en ait deux pour le prix d’un. Mais voilà, pour moi, y’a un truc qui fait obstacle : le film est très sombre, on y voit pas besef. OK, ça va ravir les amateurs de backroom. Mais du coup, on y perd en intensité. Je me fiche des longueurs de l’intrigue, la touche fastforward n’est pas inventée pour les chiens, mais ne pas voir les détails, ça me tue. Tout le reste est bien. Logan McCree arrive sur Terre et porte une jolie combinaison en latex ajourée de tissu mi-transparent. Il sait jouer avec les images comme Tom Cruise dans « Minority Report », il se promène tout seul dans le quartier de Castro. Il est dans une ruelle quand Angelo Marconi et Junior Stellano commencent à baiser. Now, la scène d’ouverture est vraiment hot. Junior est un nouvel acteur italien, super viril, une sorte de version plus jeune de Ray Dragon. Il a des tatouages de pédé, mais ça lui va bien. Sa bite est belle, mais sans plus, pas énorme. Il est juste très mec, un acteur qui renforce la tendance italienne de certains studios américains. On sait que les gens vont frétiller en découvrant cet acteur et on sait que Raging va le pousser très fort dans nos neuronnes. En face de lui, Angelo Marconi est un mec très beau aussi, avec des tatouages cons, mais ça ne nous bloque pas la vue. C’est du sexe parfait. Plein de gros plans.

Il y a ensuite des séquences urbaines de San Francisco qui sont sympas, on est dans la rue, puis dans un club où on reconnait des mecs qui dansent comme le marie de Logan, Vinnie D’Angelo et un type avec le tatouage Bio Hazard sur le dos, super. L’option "no musique" s’avère alors intéressante. Juste à côté du dancefloor, Austin Wilde et Dominic Pacifico baisent. Austin est la deuxième bonne surprise du film, une sorte de version jeune de Dred Scott sans tatouages, un visage super carré, sûrement métis. Le grand truc ici, pour les clubbers, c’est d’avoir un film où les mecs baisent à côté de leurs copains qui sont en train de danser. C’est un truc qui se fait souvent, c’est même devenu un cliché depuis trois ans. À Paris, certains organisateurs de soirée ont dû intervenir pour que les mecs arrêtent de se sucer sur le dancefloor - parce qu’on sait bien comment ça finit ces trucs là hein. Dominic Pacifico finit par jouir quand Austin est assez gentil pour le branler pendant qu’il l’encule.Mais c’est une scène qui manque étrangement de climax.

Il se passe un truc génial dans la scène suivante. Logan McCree est devant ses -écrans-à-la-Minority-Report et se branle. Il a un cock ring en métal argenté qu’est super joli et il utilise le Real Touch, une de ces machines à branler qui sont connectées à l’action qui a lieu dans les films qu’il regarde. C’est comme une grosse pompe en latex noir qui vibre à l’intérieur et qui a été présentée dans le numéro d’aout 2009 d’Unzipped. C’est sûrement très efficace, le seul truc c’est que ça ne dure bas beaucoiup de temps dans le film, une minute ou deux, pas plus. Logan se finit à la main, ce qui n’est pas très science fiction, mais ça marche toujours. Il dispose aussi d’un joli dildo metallique.

Bien sur, ensuite, comme c’est un extra terreste, il n’en a pas assez. Il atterrit (so to speak) dans un bordel SM. Bruno Bond est là, en train de tirer les pinces à seins d’un slave quelconque, ainsi que plusieurs mecs dans l’arrière plan. Ils baisent, ils jouissent.

Pour faire vite, il y a encore une scène avec David Taylor et Lucky Daniels qui est objectivement bien (Lucky rides like a pony) et la scène de clôture avec Logan qui baise avec Damian Rios, une folle qui a des tatouages trop ridicules pour être décrits. Mais on en a déjà marre de voir Logan avec son néon portable qui prend des poses chamaniques comme s’il était en train d’absorber par télépathie toute l’érotica moderne. Le fil est brisé, le film est trop corny, on se dit que ça aurait pu être génial et on reste avec sa bite dans la main, en se demandant quel film on va plutôt prendre pour ce soir.

SAFE

Photos

Raging Stallion

Raging Stallion

Raging Stallion

Raging Stallion

Raging Stallion

Raging Stallion

Raging Stallion

Raging Stallion

Raging Stallion

Raging Stallion

Raging Stallion

Raging Stallion

Raging Stallion

Raging Stallion

Raging Stallion

Raging Stallion

Raging Stallion

Raging Stallion

Raging Stallion

Raging Stallion

Raging Stallion

Raging Stallion