de John Rutherford (Falcon, 1995)

Cast : Kohnny Hanson, Hal Rockland, Chad Knight, Ray Butler, Tom Steele, Jake Andrews, Cort Stevens, Danny Sommers, Cliff Parker, Carl Erik, Steve Alden, Rick Drake, Kevin Dean, Andrew Cole

Troisième volet du coffret réédition qui marque le 99ème et 100ème film de Falcon avec cette suite en haut des montagnes et un cast de 14 acteurs, ce qui était assez maousse alors. On a quitté le thème musical du précédent pour se diriger vers une musique plus effrayante, presque à la « Missing » et un piano qui rappelle les bons films d’horreur old school. Pourtant ça commence sympa, avec de la baise dans le bus qui amène tout ce joli monde à la montagne. Les mecs sont tellement excités qu’ils ne peuvent pas attendre avant d’arriver.

La vraie première scène rassemble Johnny Hanson, un brun avec des jolis pecs poilus et cette poupée blonde de Cort Stevens. Les capotes sont enfin là depuis 1987, il était temps, l’épidémie de sida est déjà partout, Falcon a mis du temps et a poussé au maximum la limite du « on va être safe mais attendez encore un peu, c’est très difficile pour s’organiser ». C’est une bonne scène d’intro, pas plus, mais c’est étrangement la seule où les mecs se lâchent un peu, ça marche quand même.

Tom Steele prend en stop Cliff Parker qui était dehors en pleine nuit ce crétin. Scène de baise dans la jeep la nuit, ce qui veut dire qu’on y voit rien. Cliff se venge en baisant Ray Butler qui suce Andrew Cole, un beefcake blond. Dildos, plug transparent électrique avec une télécommande super funky des années 90 avec des vrais boutons qu’on tourne, puis fist avec des gants, orgasmes.

Chad Night, un des passifs stars de cette époque, se branle tout seul dans sa chambre car il est vénère de ne pas coucher avec son mari. Puis on retrouve Carl Erik qui fait un lavement à Rick Drake dans la salle de bains et Kevin Dean qui les rejoint plus tard. Vous avez compris, on est dans les jeux « alternatifs » à l’enculade, le porno s’est mis à relayer tout ce qui permet aux gays d’alors de faire autre chose avec leur bite comme le sexe par téléphone (fin 80) et tout ça. C’est ce qui rend ce Volume III d’Aspen plus orienté vers les toys. Bon, ça baise quand même avec la très belle bite de Carl Erik, un mec avec un visage d’aigle.

La vraie bonne scène du film, c’est forcément le duo de fin entre Al Rockland et Danny Sommers, deux mecs qui faisaient à chaque fois la tête d’affiche de Falcon. Al parce qu’il avait une gueule d’ange italien et cette bite si belle et Andy car tout le monde l’adorait, un bottom toujours excité et gentil. Il jouit alors qu’Al le branle par derrière.

Finalement, un film de transition dans le feuilleton, beaucoup de super jolis pulls et tenues de neige, mais l’action porno est en dessous de ce qu’on pouvait espérer. D’ailleurs les crédits de fin annoncent clairement « To be continued » et quand je n’arrive pas à avoir de bonnes captures d’écran, cela veut dire que le film a un petit problème.

SAFE